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Aix-Marseille-Provence (13), “La Métropole spectaculaire“

3 entités complémentaires
Typologies et rôles des gares
Les villages "contre-nature"
Les figures héritées
Lambesc
La Roque d'Anthéron
Puyloubier
Consultation urbaine et territoriale pour le projet métropolitain Aix-Marseille-Provence

Maitrise d’ouvrage : Mission Interministérielle pour le projet métropolitain Aix-Marseille-Provence

Équipe : SEURA architectes : David Mangin, Marion Girodo, Flavien Kukwisz, Paul Berthelot, Marie-Astrid Piepszownik, Charlotte Kende
TERRITOIRES URBAINS : Jean-Michel Savignat, Sandrine Leon, Matthieu Mercinier
Jornet Llop Pastor : Carles Llop, Sebastia Jornet, Joan Enric Pastor, Lorena Rius
Transitec : Sophie d’Almeida, Christophe Diani
Orgeco : Simon Ronai, Dominique Simien, Valérie Sakakini
Coloco : Pablo Gieorgieff, Miguel Gieorgieff, Benoit Coppens d’Eeckenbrugge, Fabien David, Francesca Borrelli
Barcelona Regional : Marc Monttleo, José Lao

Mission : étude/recherche, stratégie territoriale à 10-15 ans

Calendrier : 2015

L’idée même de la Consultation urbaine et territoriale prend pleinement son sens une fois resituée dans son contexte politique et institutionnel, celui du projet stratégique initié par l’État en accompagnement de la construction de la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Car l’institution naissante ne peut se concevoir sans projet, cette conviction s’est d’emblée imposée. D’autant plus que le territoire sur lequel elle prend son assise s’avère atypique. La fragmentation de la deuxième agglomération française représente un frein majeur à son développement.


Lors de la préparation de la loi de décentralisation, en 2012, la volonté du gouvernement de Jean-Marc Ayrault était d’engager la fusion des six intercommunalités préexistantes en un établissement de coopération intercommunale (epci) unique, sans dénier l’ancrage historique des solidarités locales. C’est pour relever le double défi qu’en septembre a été créé, sous l’autorité du préfet de Région, le poste de préfet délégué en charge du projet métropolitain. La Mission interministérielle éponyme naîtra, elle, dès mai 2013. Dans l’intervalle, une méthode originale d’initiation du projet stratégique métropolitain va prendre forme. Elle vise à favoriser la convergence de l’État, des collectivités locales et des acteurs de la société civile autour de quelques orientations fondamentales plutôt que sur l’exhaustivité des politiques publiques. Ces orientations trouvent, ensuite, une traduction dans un ensemble de projets structurants. Dans le même temps, elles échappent à une lecture thématique univoque. La transversalité, indispensable à la prise en compte de la complexité des sujets, est systématiquement recherchée. De leur croisement naît une approche plus globale du territoire. La méthode se revendique, enfin, ouverte dans ses choix, laissant libre cours à l’élaboration de scénarios alternatifs. Seul le respect de l’autorité des élus s’impose à elle. Les décisions ultimes qui dessineront les contours du projet métropolitain seront les leurs.


Vingt-quatre mois durant, les compagnons de cette longue marche métropolitaine — acteurs et élus locaux — vont prendre position, confronter des analyses et, avec une envie non dissimulée, plonger dans le projet, qu’il soit local ou global. Ils le feront dans quelques domaines de réflexion identifiés, la mobilité, la cohésion sociale et territoriale, l’inter nationalisation et le développement économique, le rapport ville-nature, la transition énergétique… tentant de cultiver la transversalité prônée, malgré la difficulté intrinsèque de l’exercice.

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